Bien qu'il soit considérer comme risquer de faire des enfants de nos jours, y compris en France, certains pays comme la Bulgarie devraient chercher à inverser la tendance. Avec seulement 57175 naissances en 2017, c'est le chiffre le plus bas jamais atteint même en remontant en 1997, une année considérée comme catastrophique avec 64125 naissances.
Le risque pour tout pays ne maîtrisant pas sa démographie est double :
- Avec trop peu de naissances, qui financera les retraites, les assurances et prestations sociales ou tout simplement l'impôt ? S'il n'y a personne pour travailler, les entreprises iront s'installer ailleurs...
- A l'inverse, une natalité trop importante est synonyme de chômage et d'instabilité sociale.
Sûrement, comme pour tout ce qui est bon dans la vie, il faut un juste milieu : ni trop, ni pas assez
La Bulgarie doit donc redresser sa courbe de natalité et pas seulement dans la capitale. C'est un problème complexe qui prend plusieurs années. Ce n'est pas une question de prestations sociales mais d'un ensemble d'éléments économiques, sociaux et politiques donnant à la population l'envie et le courage d'élever des enfants dans une société qui se développe. Pourtant certains facteurs sont positifs comme la politique qui est maintenant pleinement intégrée à l'Europe. Mais c'est trop peu et les chiffres sont là pour le rappeler. Sur le plan social, nul doute que la Bulgarie reste parmi les mauvais élèves en Europe et sur le plan économique, si tout allait bien, les bulgares n'iraient pas travailler en dehors de leur pays.
Pour s'attaquer au problème démographique, il faut d'abord s'attaquer à ces deux axes fondateurs pour redonner de l'espoir à la population bulgare. Un chantier qui risque d'être une question crucial dans les années à venir...
Un pays vieillissant, c'est un peu comme une technologie dépassée, un jour on en a plus besoin.